La réforme des retraites . En ce qui concerne notre profession

A PROPOS DE LA REFORME DES RETRAITES
MR 38 dont un des objets sociaux est « de contribuer à la défense des retraites des médecins et de
leurs conjoints ». a rencontré des parlementaires du département ( Dr O Véran, futur rapporteur du
projet de Loi à l’Assemblée, M. Savin et F. Puissat Sénateurs de l’Isère) et alerté et informé les autres
(sénateurs et députés du département) par écrit pour leur exposer les questions que se posent les
médecins retraités et les inquiétudes de la profession vis-à-vis de la réforme bien que nous soyons
parfaitement conscients des problèmes posés par la baisse du nombre de cotisants du fait de la
démographie médicale et du nombre décroissant de médecins libéraux :
Etatisation d’un système jusque-là géré par la profession qui sera pris en charge par une
caisse où la représentativité de notre profession ne pourra aller au-delà de 0,1/30 et géré par
l’URSSAF.
Disparition d’une caisse autonome qui a fait preuve d’une saine gestion permettant la
constitution de provisions techniques (« réserves ») à hauteur de 7 milliards € assurant la
pérennité du régime jusqu’en 2035 tout en ayant contribué à la solidarité nationale (969.24€
par professionnel et par an-chiffre 2017-), et ce au prix de sacrifices avec augmentation des
cotisations et baisse du pouvoir d’achat chiffré par la CARMF à 15% depuis l’année 2000.
Devenir de l’ASV, quelle sera sa gestion ?
Niveau de cotisation fixé à 28.12% pour un PASS (plafond de SS), 12.94% pour les deux
plafonds suivants, ce qui aura pour conséquence pour certains bas revenus une
augmentation de cotisation, pour les autres une diminution mais avec comme conséquence
un transfert vers l’impôt de la différence et ce à fond perdu et une baisse du niveau de
retraite chiffrée par la CARMF jusqu’à 37% pour des revenus à un PASS, 30% environ pour les
autres ; les revenus les plus bas seraient les plus pénalisés.
 Dans un système par répartition si le niveau de cotisation baisse comment fait-on à court
terme pour maintenir le niveau de pension qui est assuré par les cotisations des actifs ?
Quid de la variabilité et du blocage possible du point de retraite ?
Durée de cotisation pour une profession à études longues ?
Pénibilité qui n’est jamais envisagée…
La réforme va être présentée en Conseil des Ministres et discutée au Parlement dans les prochaines
semaines ; notre profession souhaite être entendue.